Les 31 mars et 1er avril, les élèves de 4ème, 3ème, 2nde et 1ère spécialité HGGSP ont eu la chance de rencontrer Alexandre Lévy, journaliste franco-bulgare, spécialiste de l’ex-Union soviétique et des Balkans. Les élèves de 4A vous font part de leurs impressions et des éléments qui les ont marqués.
Un parcours de journaliste engagé
Alexandre Lévy est un journaliste reconnu pour ses reportages en Europe de l’Est et dans les Balkans. Collaborateur de l’hebdomadaire Courrier International à Paris et du quotidien suisse Le Temps, Alexandre Lévy s’est forgé une solide réputation pour son travail de terrain, souvent dans des contextes complexes ou conflictuels. Il est également l’auteur de plusieurs ouvrages, dont » Carnets de la Strandja, 1989-2019, d’un mur l’autre « , qui a servi de support à la préparation des élèves.
La venue d’Alexandre Lévy n’a pas laissé les élèves indifférents. En amont, chaque classe avait préparé une série de questions, si nombreuses qu’elles n’ont pas toutes pu être posées lors des échanges. Les secondes avaient même réalisé des vidéos illustrant leur lecture de certains chapitres de La Stranja. Les élèves de 1ère HGGSP (Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques), de leur côté, ont surpris le journaliste avec un petit spectacle dans lequel ils l’ont interpellé de manière originale.
Les 4 A vous en disent plus
Les élèves de 4e A ont pris le temps de revenir sur cette rencontre en classe, pour vous partager leurs impressions et ce qu’ils ont appris :
« Le journaliste Alexandre Lévy a notamment travaillé sur la guerre entre la Russie et l’Ukraine.
[Il ] est entré dans le métier de journaliste par hasard ou même par chance » (Momchil,André)« Au début, Alexandre Lévy n’était pas intéressé par le journalisme, il apprenait des langues des Balkans et autres pour devenir linguiste, et professeur, mais lors des guerres en Yougoslavie il a été choisi par les médias [Reporters sans frontières] pour traduire les nouvelles parce qu’il savait le serbo-croate et il a beaucoup aimé le journalisme » (Dimana, Déa, Aliya)
« Il parle le russe, le serbo-croate, le français et le bulgare » (Diego, Valentin, Yan)
«[…] Il a fait la rencontre de Robert Ménard, directeur de Reporters sans frontières. Il a été marqué par son travail et il a voulu faire du bénévolat pour son organisation mais Robert Ménard avait besoin d’un employé donc Alexandre Lévy a interrompu ses études pour [prendre] le poste. (Momchil, André)
« On a été très inspirées par son aventure en Ukraine et on a été très surprises car sa mère ne savait pas qu’il était allé en Ukraine. Il le cachait de sa mère et lui a dit qu’il était juste en train de travailler » (Livia, Estelle, Gina, Ema)
« Il a été dans plein de journaux. Il a eu plein de différents postes au long de sa carrière » (Victoria, Emily, Timothée)
« Il a un travail très difficile et risque sa vie pour nous apprendre les informations que nous ne pourrons pas trouver nous-mêmes » (Darian, David, Teodor)
« Bien qu’il ait publié un livre, [Alexandre Lévy] ne se considère pas comme un auteur ; selon lui, il n’a pas le talent d’un romancier. Une des grandes différences entre écrire un article et un livre est que dabs un livre on peut être beaucoup plus personnel, proche avec le lecteur » (Peter, Lilian)
« La rencontre était très intéressante. M. Lévy répondait à travers des anecdotes et il était très ouvert dans ses réponses » (Peter, Lilian)
Un immense merci à M. Alexandre Lévy pour ces deux journées de rencontres avec les élèves du LVH.
